Laboraroire d'arts plastiques

La salle d'arts plastiques s'était vidée avant même que la sonnerie n'ait terminée de résonner dans l'université. Lindsay, elle, n'avait pas bougé d'un pouce. Assise devant son pupitre, elle écrivait dans son cahier de note qui devait lui servir pour son cour de sociologie. Ce qu'elle écrivait n'avait pourtant rien à voir avec la socio. C'était ses pensées, des idées d'histoires et de récits qu'elle devait absolument mettre sur papier avant que son imagination trop débordante ne fasse exploser son cerveau déjà en ébullition. Elle sursauta lorsqu'un bruit de collision et de raclement retentit dans la salle vide. C'était simplement un arbre malmené par le vent qui cognait ses branches contre les vitres. Lindsay se repencha sur son cahier, mais après avoir sursauter pour le troisième fois, elle se retourna vers les fenêtres, l'air furibond.

-Non, mais ça suffit, à la fin! cria-t-elle au ciel bleu traversé par de petits nuages blancs.

Le temps changeant alors du tout au tout, comme s'il lui avait obéis. Le grondement devint soudain un simple petit sifflement et l'arbre cessa de bouger. Le vent descendit au niveau du sol, se bornant à soulever des petits papiers de bonbons abandonnés près des poubelles.

Lindsay sourit, apparemment satisfaite du résultat et s'étira, jetant un oeil à ses affaires éparpillés sur son pupitre. Elle ramassa le journal de l'université dont elle n'avait lu que la couverture ( une affaire de meurtre plutôt morbide qui lui faisait pensé à ces scénario catastrophe typiquement Américain) sans vraiment s'être forgé une opinion sur le sujet. Elle récupéra également une feuille de papier sur lequel était griffonné une petite annonce pour une colocataire. Elle avait été surprise que quelqu'un lui réponde si vite, mais la nouvelle la réjouissait. Ses cahiers allèrent rejoindre le journal et l'annonce et elle se leva, se dirigeant vers la porte en se disant qu'elle devrait trouvé une carte du campus pour trouver son nouveau logement...

tout comme a son habitude, London cherchait la salle de musique pour y pratiquer son piano.Elle montait, descendait les escaliers, et traversait quasiment tout les couloirs pour trouver cette fichu salle de classe. Elle finit par trouver une porte ou elle n'avait pas encore regarder. *Ça doit sûrement être là!* se dit-elle. Elle ouvrit la porte et tomba nez-à-nez avec une jeune fille à l'air asiatique.

-eumm... est-ce que c'est la classe de musique ici?

-Eumm...est-ce que c'est la classe de musique ici?

Lindsay s'était arrêté net lorsque la porte s'était ouverte avant qu'elle ne la touche. Elle observa la jeune fille aux cheveux roux foncés un instant, les yeux ronds. Puis elle jeta un oeil par-dessus son épaule, vers les toiles qui séchaient sur leurs chevalets, les pots de peinture restés ouvert qui sentaient l'alcool et les pupitres colorés peinturé par les élèves d'Arts Plastiques. Elle se tourna vers la jeune fille et lui souriant, lui dit:

-Non...je ne crois pas...
-Ah! Tu as raison, désolée! J'étudie ici depuis un ans déjà et je ne souviens toujours pas d'où elle se trouve...
-Il n'y a pas de mal. Je suis Lindsay Taylor en passant, je suis nouvelle ici! Tu habites sur le campus?

Après avoir écouter les premières notes, Lindsay ouvrit des yeux ronds.

-Woah! C'est ''River flows in you'' de Yiruma, non?!
-C'est exact, dis donc, tu t'y connais? répondit London sans cesser de jouer.
-Ah! On peu dire ça, mes deux parents sont musiciens, expliqua Lindsay, mais dis-moi, tu m'as dit que ton nom était Waldorf, London Waldorf, non?
-Oui c'est ça! dit-elle.
-Tu parlais d'une correspondance, aussi. J'ai longtemps eut une correspondante qui portait le même nom que toi...est-ce qu'il serait possible que...
-Tu as commencé à lui écrire dans le cadre d'un échange entre une école primaire Américaine et une Allemande?
-C'est ça!
-Alors, on ne se trompe pas! Ça fait au moins un an!

London était ravie de pouvoir enfin rencontrer en personne, sa correspondante-voyageuse. Depuis qu'elle était à l'université, elle ne s'était pas vraiment fait d'amie. Les gens qui l'entourait était plus des connaissances que d'autres choses. Avec Lindsay, c'était plus différent puisqu'elle la connaissait depuis des années à travers les lettres qu'elles s'étaient envoyées.

-Tu as maintenant emménager en Amérique? demanda-t-elle

Lindsay lui sourit.

-Oui! Ou est-ce que j'étais, déjà, la dernière fois que je t'ai écrit...?
-À Dublin, répondit London.
-À c'est vrai! C'est après ça qu'on s'est installés au Japon, pour ensuite venir ici, deux ans plus tard.
-Vous êtes ici pour combien de temps? demanda London en lâchant le piano pour se tourner vers elle et en lui faisant signe de s'asseoir avec elle sur le banc.
-Ah, cette fois c'est différend, tu vois? J'ai décidé moi-même de venir ici pour faire mes études, mes parents continue seuls. Je vivrai sur le campus, jusqu'à la fin de ma scolarité, répondit Lindsay en s'asseyant.

Elle ne savais toujours pas ou étaient les dortoirs, mais cela lui importait bien peu pour le moment. Elle s'était déjà perdue à Tokyo, alors un campus d'université, ça ne pouvait pas être la mer à boire, non? Elle continua de discuter avec London, de tout et de rien.

-Et ton oncle, celui qui est physicien? Il travaille toujours pour ce laboratoire, en sibérie? demanda-t-elle.

-Mon oncle? on m'as dit qu'il avait découvert enfoui en dessous de la neige des mammouths congelé!

Son amie avait les yeux rond comme des billes, c'est vrai qu'il n'est pas normal qu'il y est des mammouth ces temps-ci.

-Au fait, tu as entendu parler du meurtre qui a eu lieu a l'école? Ça me donne la chair de poule..

London n'en croyait pas un seul mot quand elle avait lu l'article dans le journal. C'était quand même assez morbide pour un meurtre. Pourquoi cette personne s'en ai-t-il pris à Shawn? Elle n'en avait aucune idée, mais la seule chose qui lui faisait peur était que le meurtrier était dans l'école, le pire c'est que personne ne savait qui c'était..

Lindsay sortit le journal de sa pile et le posa à côté d"elle sur le banc.

-Tu parles de ça? demanda-t-elle en pointant la page couverture qui présentais en gros plan une photo du message du tueur. Je croyais que c'était une espèce de blague orchestrée par le club d'art dramatique ou quelque chose du genre, tu vois?

Lindsay ne réalisait pas vraiment qu'une chose de la sorte puisse se produire. Ça sonnait un peu comme les films d'horreur américain dont on faisait un "remake" dix ans plus tard. Elle relit les premières lignes en grimaçant. L'auteur de l'article n'y allait pas de main morte sur les description sanglante.

-Alors c'est vrai? ce n'est pas une mise en scène?