Solitude [Terminé]

Lindsay se laissa tomber sur son lit, faisant rebondir Botsukat, qui gronda dans son sommeil. La chambre était drôlement vide, ces temps-ci. Tsubaki disparaissait souvent, pour aller s'isoler dans la bibliothèque ou traîner avec Jamie et Elliot. Lindsay avait presque oublier, en arrivant à Chicago, que s'intégrer dans un nouvel environnement était plutôt difficile. Elle n'était pas très extravertie et n'aimait pas s'incruster, mais la seule personne qu'elle connaissait vraiment, soit London Waldorf, n'était pas facile à trouver. C'est que Lindsay avait oublié de lui demander en quoi elle étudiait. Botsukat gronda à nouveau, lorsque Lindsay bougea pour se coucher sur le ventre.

-Tu t'ennuies aussi, Bo?

Le tigron semblait grandir d'un jour à l'autre, et Lindsay se demandait bien comment elle pourrait le cacher une fois qu'il serait adulte. Botsukat s'étira en baillant puis grimpa sur son dos pour sauter sur l'une des peluches de Tsubaki, sur le lit d'en face.

-Ah, non Bo! Tu ne peux pas manger les peluches de Tsubaki, sinon elle viendra encore moins et je vais m'ennuyer encore plus! s'exclama-t-elle en enlevant la vieille peluche jaune à la fourrure râpée de la gueule du tigron. En plus je crois que celui-là c'est son préféré...


À bien y penser, peut-être la présence de Botsukat était-elle la raison des absences de Tsubaki, qui se multipliaient. Ou alors, elle aurait préféré être avec quelqu'un qu'elle connaissait déjà, comme Jamie...Le Tigron lâcha la peluche docilement, mais croyant que sa maîtresse voulait jouer, il se jeta sur elle. Le poids de Botsukat l'entraîna vers l'arrière et Lindsay se retrouva allongée sur le sol, les pattes du tigron sur les épaules. Juste à ce moment-là, quelqu'un cogna à la porte.

Jamie faisait les cents pas dans sa chambre ne sachant que penser du nouvel ami de Tsubaki. Selon elle, il était le bras droit de Satan et ne voulait pas tu tout du bien à sa pauvre petite japonaise préférée, mais celle-ci semblait réellement l'apprécier. La brunette décida de sortir de la petite pièce qui servait de dortoir et d'aller parler à Tsubaki. Elle ne s'était presque pas parler depuis l'incident. La skateuse attrapa son skate et roula dans le couloir regarda les numéros de chambre pour être sur de ne pas la manqué. Voyant la chambre sa petite protégé, Jamie stoppa sec et fit levé le bout de son skate qu'elle attrapa avec facilité. Elle marcha jusqu'à la porte et cogna. Au même moment elle entendit un bruit de chute. Tsubaki avait du faire le saut et tomber à la renverse... C'était bien son genre. Contrairement à ce qu'elle pensait, ce n'était pas Tsubaki qui avait répondu, mais Lindsay sa colocataire de chambre. Elle semblait bien essoufler.

- Salut Lindsay, est-ce que Tsubaki-chan est là?

L'artiste semblait être étonner de voir la skateuse demander si Tsubaki était là, car d'habitude, elles étaient toujours ensembles accompagnées de son meilleur copain, Elliot.

- Non elle n'est pas là, je pensais justement qu'elle était avec toi.
- Et bien non, est-ce que je peux entrer pour l'attendre? demanda la brunette un sourire au lèvre?

Cette fois, Lindsay parue hésiter sérieusement.

- Euh.. et bien..

Jamie qui pensait que l'artiste voulait entra et apperçut le bébé tigre.

- Ah mais comme il est mignon ton chat! Mais il n'est pas un peu gros? Dit-elle en continant de le flatté. Mais ces couleurs on dirait celles d'un tigre!

Sur ses mots, Lindsay se mordilla la lèvre inférieur et semblait sur le point de dire quelque chose, mais la brunette ajouta au même moment.

- Ou l'as-tu acheté?

Jamie avait été surprise de voir Jamie a la porte, mais lorsque celle-ci mentionna qu'elle cherchait Tsubaki, tout devint clair. *Évidemment, idiote, tu vis dans la même chambre qu'elle, Jamie n'es pas venue te voir toi!* Elle sourit quand même, jusqu'à ce que Jamie lui demande d'entrer pour l'attendre.

-Euh...et bien...

Lindsay ne pouvait pas la laisser voir Bo...que penserait-elle en apercevant un tigron dans sa chambre? Elle la tuerai pour avoir mis la vie de Tsubaki en danger...sûrement...

- Ah mais comme il est mignon ton chat! Mais il n'est pas un peu gros? Mais ces couleurs on dirait celles d'un tigre!

Lindsay dégluti péniblement, s'apprêtant à trouver une excuse.

- Ou l'as-tu acheté?
-Ah, hum, c'est un cadeau de mes parents, tu te souviens de la boîte que j'ai reçu en retard, l'autre jour? C'est ce qu'elle contenait...
-Vraiment? C'est étonnant! Il est vraiment grand...
-C'est...un...hum...Maine coon? Ce sont de très, très gros chats, expliqua-t-elle.

Devait-elle vraiment mentir à Jamie? Elle ne la connaissait pas vraiment, encore, tout comme sa colocataire de chambre, mais la skateuse ne lui semblait pas méchante ou panier perçé. Cependant, Lindsay savait par expérience qu'on ne devait pas se fier aux apparences...Elle avait eu tellement de mauvaises amies, jusqu'à aujourd'hui...Qu'est-ce qu'elle n'aurais pas donner pour que Tsubaki sois là pour lui donner une excuse...

- Ou l'as-tu acheté?
- Ah, hum, c'est un cadeau de mes parents, tu te souviens de la boîte que j'ai reçu en retard, l'autre jour? C'est ce qu'elle contenait...
- Vraiment? C'est étonnant! Il est vraiment grand...
- C'est...un...hum...Maine coon? Ce sont de très, très gros chats, expliqua-t-elle.

Toujours assise sur la moquette de du dortoir de Tsubaki et Lindsay, Jamie flattait affectueusement le gros chat orange et noir . Celui-ci était vraiment énorme! Il se coucha en boule et déposa sa grosse tête sur les cuisses de la skateuse eu d'abords un mouvement de recule et qui ensuite repris son calme et continua de lui gratouiller les oreilles. Après tout, ce n'était qu'un gros chat. Il ne pouvait pas lui faire bien du mal. Lindsay lui apprit qu'il lui avait été envoyé de ses parents. Pourtant, Jamie n’avait pas remarqué que la boîte était aussi grosse. Elle n’y avait pas vraiment porté attention en fait… Le poile de l’animal était très doux et lisse, comme si on l’avait brosser.

- Au fait, est-ce que tu es nouvelle ici? Car je ne t’ai jamais aperçue à l’école l'an dernier.

Après tout, elle et Elliot adorait aller voir les nouveaux et sympathiser avec eux, et c’était d’ailleurs comme ça qu’ils avaient rencontrer leur chère Tsubaki. C’est vrai, Lindsay était très sympathique, alors elle devait forcément être nouvelle car sinon, elles seraient amies depuis longtemps!

Lindsay s'assit sur la moquette, à côté de Bo et se mit à le flatter machinalement.

-Ouais, je suis arrivée ici il y a quelques semaines seulement. Je n'habitais même pas aux états, avant et je n'avais même jamais envisagé d'y emménager auparavant. Mais la description de cette université m'a...séduite, alors...disons que je suis à l'essai...

Lindsay était drôlement surprise que Jamie prenne la peine de s'asseoir ici avec elle, alors que Tsubaki n'était pas là. Elle s'était attendut à ce que la jeune fille tourne les talons en apprenant que sa voisine de chambre était absente. La jeune fille était contente que Jamie n'en ai rien fait. C'était bien mieux de parler à quelqu'un qui pouvait lui répondre.

-Dis-moi, Elliot Backer, le garçon avec lequel tu traîne tout le temps, c'est ton petit ami?

-Ouais, je suis arrivée ici il y a quelques semaines seulement. Je n'habitais même pas aux états, avant et je n'avais même jamais envisagé d'y emménager auparavant. Mais la description de cette université m'a...séduite, alors...disons que je suis à l'essai...

HAHA! Jamie savait bien que cette jeune femme était nouvelle! Sinon, la jeune femme serait venue la voir plutôt. Toujours assise sur la moquette, la brunette observa le gros chat quelque seconde. Celui-ci se prélassait et se laissait caresser affectueusement par les deux étudiantes. La skateuse allait lui demandait ou elle habitait avant de déménager à Chicago pour venir dans leur université banale et dans la quel surgissait depuis peu de morbide meurtre quand lindsay lui posa une question des plus perturbante.

-Dis-moi, Elliot Backer, le garçon avec lequel tu traîne tout le temps, c'est ton petit ami?

Les yeux de Jamie devint rond comme des billes et elle tomba sur le dos les quatre fers en l’air comme on dit. Elliot? Son petit copain!!! JAMAIS! Beurk… NON.. Pourquoi pense-t-elle ça! On est tellement différent sur tout et NON!

- NON!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Qu’est-ce qui peut bien te faire penser ça!?? Elliot et moi!?!?!? JAMAIS!!!! On est meilleurs potes c’est tout!!!!!

* beurk, beurk, beurk! *

Lindsay éclata de rire. Elle s'était attendue à une réaction plutôt forte, peut importe sa réponse, en raison du caractère de Jamie, mais elle ne s'était pas attendut à autant d'effusion. Elle cacha son visage dans la fourrure du tigron qui làcha un profond soupir, faisant sursauter Jamie et Lindsay. Cette dernière ne put retenir un nouveau fou rire et Jamie ne pu s'empêcher de l'imiter. Botsukat releva la tête pour les observer, la tête inclinée sur le côté.

-Mais plus sérieusement, tu as une idée d'où Tsubaki peut bien trainer ces derniers temps? demanda Jamie en reprenant son sérieux.
-Et bien, elle ne me parle pas beaucoup et elle sort très souvent, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de tenir une véritable conversation avec elle...ou avec qui que ce soi à part London, qui a disparut elle aussi...
-Elle doit traîner avec ce travesti, celui-là si je l'attrappe...
-Un travesti?

Lindsay avait du manquer un épisode, parce que cette histoire ne lui disait rien du tout.

Un café... C'était une manière comme une autre de se faire pardonner! Ainsi, Yukio et Tsubaki serendirent au casier de l'étudiant. Ce dernier y prit son porte-feuille, malgré les contestations de son amie qui tenait absolument à le lui payer. Voyant bien que le japonais ne lâcherait pas prise, la jeune femme abandonna, un peu découragée. Après tout, elle voulait se faire pardonner en lui PAYANT un café! Si elle l'invitait et qu'il payait lui-même... Mais, Tsubaki ne protesta pas plus. Elle était tout de même ravie que Yukio ait accepter son invitation (qu'elle avait ancé en faisant un effort surhumain pour ne pas rougir...). Alors que les deux japonais se dirigeait vers la sortie, Tsubaki se souvint qu'elle n'avait pas sa sacoche (ou se trouvait son porte-monnaie). Cette dernière était soigneusement rangée dans sa chambre. Les étudiants firent donc demi-tour, en direction du dortoir. Après avoir monté de nombreux escaliers (car, évidemment, la chambre de Tsubaki et Lindsay était loin de se trouver au premier T__T), ils arrivèrent enfin au bon étage. La japonaise jeta un coup d'oeil, question d'identifier de quel côté elle était arrivé. Une fois fait, elle prit à droite, suivit de Yukio. Les portes défilaient depuis un moment maintenant. Disaster était vraiment une énorme université!! Tsubaki se souvint alors de son premier jour. En se rendant à son premier cours, elle s'était complètement perdue! C'était là qu'elle avait rencontré Jamie et Elliot, qui étaient en pause à ce moment là! Prenant son courage à deux mains, elle était aller à leur rencontre pour leur demander le chemin (cela lui avait demandé beaucoup d'efforts). La jeune femme sourit en se rappelant cette journée. Ses deux amis étaient, sans aucun doute, de drôles de moineaux! Finalement, les deux japonaise arrivèrent enfin devant la bonne porte. Tsubaki ne prit pas le temps de cogner (c'était sa chambre, non?) et entra. À sa grande surprise, Jamie était assise sur le sol avec Lindsay, Botsukatse laissant gratouiller entre elles. Seulement, ce qui troubla Tsubaki ne fut pas la présence de Jamie (ni celle d'un tigre dans sa chambre U_U), mais plutôt les dernières paroles de Lindsay au moment ou elle entrait.

- Un travesti!? s'exclama-t-elle.

Aussitôt, Yukio qui se tenait derrière son amie dans le cadre de la porte rougit et baissa la tête honteusement. Lindsay se retourna vivement vers Tsubaki qui lança un regard furieux à Jamie qui avait probablement parlé contre Yukio encore une fois. La japonaise entra silencieusement, hors d'elle. Jamie n'avait donc pas comprit la leçon!? Elle ne lui daigna pas un seul regard, empoigna sa sacoche qui était dééposé sur une étagère et se retourna pour partir.

- Attend, Tsubaki!! s'écria Jamie en l'empoignant doucement par le bras.

La jeune femme se raidit et s'arrêta, toujours sans jeter un seul coup d'oeil à celle qui se proclamait son amie...

Elliot arpentait les couloirs des dortoirs en marchant tranquillement. Il l'aurait parcourut autrement si le professeur Sullivan n'avait pas manqué de le tuer en plaçant son bras en travers de son chemin alors qu'il roulait sur son skate. "On ne roule pas dans les couloirs, Elliot! Ta mère ta donné des jambes, utilise-les!". "mais Professeur, avait rétorqué Elliot en se relevant, l'expression ce ne serait pas plutôt..."dieu t'as donné-" "Ne t'attarde pas sur des trucs qui ne sont pas scientifiquement prouvés, Backer!' "Oui, M'sieur!"

Argumenté aurait étiré la conversation jusqu'à pas d'heure et Elliot était occupé...il cherchait Tsubaki. Et Jamie...et à peu près tout le monde, en fait? N'y avait-il plus que Athol Sullivan et lui dans l'université? Il se secoua en tentant d'oublier cette effrayante possibilité. Ou étaient-ils donc tous passé? Alors qu'il prenait le couloir du côté de la chambre de Tsubaki, il entendit des éclats de voix. "De la vie!!!' pensa-t-il en se précipitant vers le fond du couloir.

La porte de la chambre était ouverte et Elliot n'hésita pas à se planter devant, appuyé au cadre. Ce qu'il vit le pris au dépourvu. Lindsay Taylor était assise sur le sol avec un chat d'une taille époustouflante, Tsubaki avait l'air furieuse et semblait sur le poing de quitter la pièce, Jamie était accroché à sa jambe droite et la suppliait de l'écouter et Yukio Watanabe observait tout ce cirque, appuyé au mur près de la porte, une main sur la bouche, effaré. Elliot fit un pas à l'interieur, se tournant vers Watanabe.

-Qu'est-ce qui se passe ici? demanda-t-il en fixant le japonais d'un air suspicieux.

Complètement dépassé par la situation, Yukio ne comprenais rien. Il y avait à peine quelques instants, il entrait dans la pièce avec Tsubaki. Bon, le premier truc qu'il avait remarqué était totalement étrange; un chat un devait faire, quoi? un mètre de long? Très bizarre. En fait, on aurait plutôt dit un bébé tigre. Cpendant, il devait être interdit d'avoir ce genre d'animaux dans l'université et même d'en avoir tout simplement! Yuki Observat ce qui se passait trop vite. En quelques secondes seulement, Tsubaki s'était à nouveau fâchée, c'était la deuxième fois... Plus étonnant encore, ses amis semblait toujours aussi étonnés. Le japonais se dit qu'il allait proposer de s'en aller quand il manquat de foncer dans un ami de Jamie et Tsubaki. À son plus grand désarroi, ce même étudiant s'adressat à lui. Pris au dépourvue, il lui fallut quelques secondes pour saisir ce que lui disait le garçon.

-Qu'est-ce qui se passe ici?

Yuki haussat les épaules. Il se doutait bien que la nouvelle apparition allait créer une diversion. C'était prévisible, quelqu'un de nouveau entre dans la pièce, il parle et tout les regards se tournent vers lui. Si Yukio avait été à sa place il serait devenu rouge comme une pivoine. Le japonais ouvrit la bouche pour répondre, ne sachant pas quoi dire, il la refermat, puis la rouvrit, et la refermat à nouveau. Très incertain il fini par dire:

-Un malentendu, je crois...

Très mal à l'aise, il ne savait plus où se placer. Si il devait intervenir ou non... Tout ça était confus pour lui. Habituellement personne ne lui parlait. Et ça finissait là.

La tension était palpable au sein de cette pièce qui semblait soudainement bien plus petite. Lindsay était assise au centre, Botsukat étendu devant elle avec l'espoir de se faire caresser. Yukio tentait de se faire le plus petit possible, alors qu'Elliot se penchait au-dessus de lui de toute sa hauteur en jetant un regard accusateur vers le pauvre japonais. Finalement, Jamie tenait désespérément Tsubaki qui ne lui jetait pas un regard, fixant le vide furieusement. Si quelqu'un avait pu voir tous ces jeunes gens au début du semestre, personne n'aurait pu se douter une situation comme celle-ci. Tout d'abord, un tigre se trouvait au centre de la pièce, sans même que personne ne s'inquiète de quoique ce soit. Ensuite, ce cher Yukio Watanabe, habituellement si timide et réservé, se retrouvait dans une pièce rempli de gens qu'il connaissait pour la plupart. Finalement, il y avait Tsubaki, normalement aussi douce que la rosée du matin, qui semblait furibonde. Le silence s'installa, rendant le malaise encore plus écrasant. Ce fut finalement Jamie qui parla.

-Tsubaki, je t'en prie... Je peux t'expliquer!!

La japonaise se retourna lentement vers son amie, le visage déformé par la colère et la tristesse. En effet, si quelqu'un détestait plus que tout se mettre en colère, c'était bien Miss Hanajima. Seulement, celle-ci aimait bien Yukio et insupportait le fait que Jamie se moque de lui. Seulement, voir le regard triste de Jamie lui faisait mal au coeur. Mais... une voix en elle lui disait qu'elle ne devait pas céder.

*Continue... Elle mérite ta colère* disait-elle.

L'étudiante se secoua légèrement la tête. Voilà qu'elle devenait dingue... Tout de même, peut-être était-ce vrai... Jamie devait comprendre la leçon. Il était temps qu'elle respecte ceux qui l'entourent.

- Je t'écoute, dit Tsubaki, la voix plus tremblotante qu'elle ne l'aurait voulu.

Miss Carter bafouilla quelques mots incompréhensibles puis leva un regard appitoyé sur son amie. Tsubki détourna aussîtôt les yeux. Elle ne réussirait jamais à avoir l'air fâchée si son amie la regardait ainsi... C'est alors que, en tournant la tête, la jeune femme aperçut un objet jaune sur le sol. Elle plissa les yeux. C'était... sa peluche favorite!!!!! Et elle semblait... abîmée... La japonaise se dirigea vers son lit, laissant Jamie à côté de Lindsay et prit la peluche dans ses mains. L'ours jaune était recousu à plusieurs endroits et du poil (synthétique T_T) manquait. Il fallait dire que l'ourson, Tsubaki l'avait depuis un baille. Il datait, en fait, de sa naissance, 18 ans auparavant... Seulement, malgré le fait qu'il soit particulièrement vieux et usé, quelque chose n'allait pas. Sur son petit flanc de tissu, se trouvait une énorme déchirure en forme de mâchoire d'où sortait une épaisse "motte" de coton. Elle n'était pas vraiment en colère. Elle était évidemment un peu attristé, mais elle pouvait toujours le réparer. Et, ça aurait été ridicule de se mettre en colère pour une telle futilité. En même temps... Peut-être avait-elle exagéré avec Jamie aussi. Ce n'était probablement même qu'un malentendu... À vrai dire, Tsubaki ne savait plus vraiment comment réagir devant toute cette pagaille. Elle se sentait perdue et ridicule par le même fait... Comment la situation avait-elle pu dégénéré autant. Ce n'était pas elle... Ce n'était pas son genre de réagir de cette manière... Lentement, le regard perdu dans le vide, la japonaise se retourna vers ses amis.

- Gomenasai, mina, souffla-t-elle.

Puis, toujours plongée dans ses pensées, Tsubaki quitta la pièce, perdue...

C'était comme si tout se passait toujorus trop vite pour lui. Yukio avait peine èa suivre tout ce qui se passait dans cette pièece et se demandat ce qui lui faisait se poser le plus de questions: Le chat-tigre, la situation de colèere entre les deux amies, le gigantesque Elliot qui le dominait toujours de toute sa hauteur ou encore le fait que Tsubaki le faisait se sentir étrange. Épisode de sa vie qu'il n'oublierais pas de si tôt. En parlant d'épisode... N'y avait-il pas une de ses émission favorite dont un épisode était sorti dernièrement? Hum... il s'éloignait du sujet principal, en ce moment. Bref, de retour èa cet épisode de sa vie, il observait Tsubaki et Jamie se réconcilliées. Tout était trèes confus. La nouvelle amie de Yukio fit mine de partir et le jeune homme se mis à sa poursuite.

-Ano... Tsu-chan? Tout va bien?

Réellement inquiet, Yukio tentait de le cacher avec difficulté, aprèes cela n'était-il pas étrange de s'enf aire autant pour une amie que l'on sait fait il y a à peine quelques jours? Son regard était si déconfit... Ils se trouvaient dans le couloir, juste à côté de la chambre de Tsubaki et Yukio se demandat à lui-même comment il avait réussit à se soustraire de l'emprise d'Elliot. Tout cet épisode était très nouveau pour Yukio, lui qui était si habitué à la solitude, au moins ça lui changeait du quotidien.

Tsubaki était juste en face de lui. Son coeur fit un râté en voyant le visage si triste de Tsu-chan. Elle semblait être une personne si douce et tout le contraire de colérique. Yuki fit un sourire qui se voulait réconfortant à la japonaise.

-Si tu préfères rester seule, je comprends. Mais si tu as besoin de compagnie, je suis là...

Il attendit un signe ou une quelconque réaction de la part de son amie avec patience.

Tsubaki sortit dans le silence le plus complet et alla s'adosser au mur du couloir, non loin de la porte. Que se passait-il? Ce n'était pas du tout son genre de se fâcher ainsi... Pourquoi avait-elle réagit de manière aussi démesurée? Qu'était-ce donc cette petite voix qui lui soufflait ces paroles envenimés à l'oreille? Pourquoi? Tsubaki se sentait perdue et ne comprenait rien à tout cela... Vraiment rien... Comme si quelqu'un d'autre se mettait à embrouiller ses pensées et la... transformait. Comme si quelqu'un autre habitait dans sa tête. Quelle idée ridicule... Elle n'était pas folle quand même. Seulement, elle se sentait... étrange. Peut-être était-ce dû à cette migraine qu'elle avait eut quelques jours plus tôt. Mais, qu'est-ce qu'une migraine pouvait bien avoir avec tout cela? Tsubaki se secoua la tête en serrant sa peluche nommé affectueusement (à l'âge de 3 ans) "Toutou Jaune". C'est alors que Yukio sortit l'air inquiet. Il s'approcha de la japonaise.

-Si tu préfères rester seule, je comprends. Mais si tu as besoin de compagnie, je suis là...

Tsubaki avala lentement en regardant le sol quelques secondes. Elle se sentait perdue et... à vrai dire, elle avait bien besoin de réfléchir. Pauvre Yukio... Il devait se sentir si mal. L'étudiante releva lentement la tête, le regard empli d'une tristesse infini. Pourtant, un mince sourire étirait ses mince lèvres mâtes, soulignant la peine qu'on pouvait lire dans ses yeux couleur noisette.

-C'est vraiment gentil de ta part de t'inquiéter, Yuki-kun. Je l'apprécie beaucoup et je t'en remercie (elle inclina la tête vers l'avant tout en se penchant légèrement). Seulement. je crois que j'ai besoin d'être un peu seule... Demo, arrigatou. Et pour le café... Gomen... On se reprendra une autre fois, je te le promet.

Yukio hocha et sourit timidement. Pourtant, en son for intérieur il semblait déçu. Tsubaki serra sa peluche jaune un instant et le tendit finalement à son ami.

-Tiens, prend-le. Ainsi, je n'aurai pas le choix de te revoir... Pour le récupérer, dit-elle en souriant avec timidité (D'un sourire si mignon qu'il aurait pu faire fondre un processeur d'ordinateur... ).

Sur ce, l'étudiante repartit, la tête basse, loin de sa chambre. Alors qu'elle marchait. une larme naquit au coin de son oeil et coula le long de sa joue. La japonaise l'essuya aussitôt d'un revers de manche. C'était une situation incompréhensible et troublante... L'étudiante savait qu'elle avait besoin d'en parler, même si elle avait dit à son ami qu'elle devait être seule. Mais, elle ne pouvait pas accabler les autres de ses problèmes... Aussi inquiets soient-ils. Les seuls personnes avec qui elle pouvait se confier étaient ses parents, qui comprendraient peut-être ce qui se passaient... Mais, même dans ce cas-ci, elle ne pouvait pas les ennuyer et les inquièter alors qu'elle se trouvait à l'autre bout du globe... Ils allaient mourir d'inquiètude et ça, s'en était hors de question. Pourtant, sans même s'en rendre compte, Tsubaki se dirigeait vers le laboratoire informatique où se trouvait un nombre plutôt impressionnant d'ordinateurs. Quand elle arriva devant la porte de la salle, l'étudiante hésita un moment, puis entra, les yeux rivés sur le sol. Elle s'installa à une des machines, ouvrit sa boîte de réception et prit une grande respiration. Alors qu'elle réfléchissait à ce qu'elle allait écrire à ses parents, Tsubaki aperçut le professeur Sullivan assit à un ordinateur proche du sien. Ce dernier semblait impatient et bouillait presque de l'intérieur.

-Fichu ordinateur... Allez!!! Fonctionne sale machine incapable!! Allez avant que je te fasse sauter... grondait-il.

Ses mains semblaient presque rougir, mais peut-être n'était-ce dû qu'à l'imagination de la japonaise. Cette dernière détourna le regard de l'enseignant qui était probablement ici à cause d'un bug de son propre ordinateur. Doucement, elle se mit à taper le message qu'elle désirait envoyer à ses parents. Mais, chaque ligne qu'elle écrivait, elle les effaçait aussitôt. La jeune femme se laissa tomber dans sa chaise en regardant le plafond. Non... Elle ne pouvait pas leur envoyer un message qui leur faisait part de ses problèmes. Les connaissant, ils allaient se ruiner pour un billet d'avion pour Chicago et viendrait la chercher. Tout à cause d'elle. Et si jamais ce n'était rien, seulement un problème passager... Décidément, elle ne pouvait pas leur faire ça. Soupirant, elle se leva après aovir fermer sa boîte de réception et fut accidentellement bousculé par le professeur Sullivan. Celui-ci se retourna brusquement pour s'excuser, alors que Tsubaki perdait l'équilibre. Elle se rattrapa sur l'écran de l'ordinateur à la dernière minute, puis se remit sur ses deux pieds.

-Ah euhm... Koben? Comment on dit dans ta langue... Ah oui, Gomen, Hanajima.
-Ce n'est pas grave, Sensei, répondit-elle en souriant devant sa maladresse.

Soudain, l'orsinateur sur lequel elle s'était accôté explosa dans un vacarme épouvantable, sous le regard ahuri d'Athol Sullian et de Tsubaki Hanajima...